Bataillon Bigeard

Octobre 1952. Deux divisions vietminh - douze mille hommes - déferlent sur le pays Thaï. Face à elles, les hommes du 6' Bataillon de Parachutistes Coloniaux, largués en enfants perdus sur Tu Lé, petit village de brousse. Pour Saigon, pour l'étatmajor, ces quatre cents paras sont rayes du nombre des vivants. Sept jours plus tard, après une odyssée dramatique, les Bérets rouges surgissent de la jungle, épuisés, en loques, portant leurs blessés. D'un seul coup, le 6' B.P.C. entre dans la légende et son chef, le commandant Bigeard, n'en sortira plus. Six années durant, d'Indochine en Algérie, son nom se confondra avec l'épopée des parachutistes. Mais qui étaient ces hommes, compagnons d'un chef aussi prestigieux ? Pourquoi se battaient-ils ?
Erwan Bergot, qui fut l'un des leurs, a retrouvé les anciens du « Bataillon Bigeard ». Ils se sont racontés simplement, sans phrases. De ces récits, l'auteur a su faire un livre, dont Bigeard lui-même a dit : « A gorge serrée, je viens de lire d'une traite en cinq heures ce livre et revivre avec mes frères parachutistes, cités ou non, vivants ou disparus à jamais, ces longues années de combat dans le froid, la neige, la chaleur, la jungle, le désert... »