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Collection :
Presses de la cité
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Format :Relié
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.54 kg
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Langue :Français
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Remarques :avec jaquette
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Catégories :
- > Connaissances > Histoire > 1939-1945
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En stock :1
L'accueil délirant reçu par Adolf Hitler à Linz, ville où il avait passé son enfance, le 11 mars 1938, non seulement le décida à annexer l'Autriche, mais fit naître en lui une conception grandiose : la morne capitale provinciale deviendrait la Mecque culturelle de l'Europe pour perpétuer sa gloire. Dès lors ce fut une obsession ; il ne cessa de tracer des plans de la cité future et de ses musées. Mais il fallait remplir ceux-ci. Au cours des guerres, les armées ont toujours pillé, mais, cette fois, le pillage s'effectua systématiquement, méthodiquement, sous la direction d'experts, et procura le plus grand ensemble d'oeuvres d'art qui aient jamais été réunies. Partout, Hitler se réserva le droit de préemption qui ne lui fut contesté que par Goering, et en France seulement. Pendant les hostilités, il épargna les collections nationales, mais toutes les collections juives, les plus riches du monde, furent saisies. Par ailleurs, il contraignit souvent les possesseurs des chefs-d'oeuvre qu'il désirait à les lui vendre. Le tout fut stocké en divers lieux mais, quand les bombardements se développèrent, la plus grande partie fut concentrée dans une mine de sel autrichienne, où les' Américains parvinrent les premiers, ce qui leur permit de procéder aux restitutions.
C'est ce côté particulier de la Seconde Guerre mondiale, généralement inconnu, qu'ont étudié David Roxan et Ken Wanstall, d'après des documents conservés dans les archives du Département d'Etat à Washington. C'est une histoire passionnante, aux péripéties multiples, qui jette un jour curieux sur des activités ordinairement ignorées. Elle contient un tel élément de « suspense » qu'on frémit, après coup, à la pensée de la perte irréparable qu'aurait pu subir l'héritage culturel de l'humanité.
C'est ce côté particulier de la Seconde Guerre mondiale, généralement inconnu, qu'ont étudié David Roxan et Ken Wanstall, d'après des documents conservés dans les archives du Département d'Etat à Washington. C'est une histoire passionnante, aux péripéties multiples, qui jette un jour curieux sur des activités ordinairement ignorées. Elle contient un tel élément de « suspense » qu'on frémit, après coup, à la pensée de la perte irréparable qu'aurait pu subir l'héritage culturel de l'humanité.