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Collection :
Seuil
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Format :Broché
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.28 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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En stock :1
Avec ces douze récits dont le succès en Italie fut immense, Calvino passe des romans fantastiques que nous connaissons à un fantastique d'un autre genre : ce qu'on pourrait appeler la préhistoire-science-fiction.
Qfwfq, le héros de ce livre est vieux comme le monde. Rien de ce qui s'est passé depuis des millions d'années ne lui est étranger : galaxies et dinosaures, systèmes solaires ou ères géologiques, quoi qu'on dise, Qfwfq saute sur l'occasion et raconte ce qu'il faisait au temps où...
Calvino a tout lu, d'Einstein à Jacobson et de Hegel à la cybernétique : voilà donc Qfwfq — de son naturel, bougon, coureur de jupons et poète — jouant aux billes sur la courbure de l'espace avec des atomes d'hydrogène naissant, faisant tous les calculs du monde pour savoir si, malgré le postulat des parallèles, il pourra bientôt rejoindre certaine demoiselle Ursula H'x qui glisse à ses côtés, ou bien traçant dans le vide, au bord d'une galaxie, le premier signe — la première lettre.
Car l'histoire du monde n'est jamais, pour l'écrivain Calvino, que l'histoire de ces signes qui trouveront leur vérité sous la plume, sur la feuille de papier. Écoutez-le plutôt : « A intervalles réguliers la matière calcaire que je secrétais se colorait, ainsi se formaient de belles stries qui continuaient tout droit à travers les spirales, et cette coquille était une chose différente de moi, mais aussi la partie de moi la plus vraie, l'explication de ce que j'étais, mon portrait traduit dans un système de volumes et de stries et de couleurs... »
Qfwfq, le héros de ce livre est vieux comme le monde. Rien de ce qui s'est passé depuis des millions d'années ne lui est étranger : galaxies et dinosaures, systèmes solaires ou ères géologiques, quoi qu'on dise, Qfwfq saute sur l'occasion et raconte ce qu'il faisait au temps où...
Calvino a tout lu, d'Einstein à Jacobson et de Hegel à la cybernétique : voilà donc Qfwfq — de son naturel, bougon, coureur de jupons et poète — jouant aux billes sur la courbure de l'espace avec des atomes d'hydrogène naissant, faisant tous les calculs du monde pour savoir si, malgré le postulat des parallèles, il pourra bientôt rejoindre certaine demoiselle Ursula H'x qui glisse à ses côtés, ou bien traçant dans le vide, au bord d'une galaxie, le premier signe — la première lettre.
Car l'histoire du monde n'est jamais, pour l'écrivain Calvino, que l'histoire de ces signes qui trouveront leur vérité sous la plume, sur la feuille de papier. Écoutez-le plutôt : « A intervalles réguliers la matière calcaire que je secrétais se colorait, ainsi se formaient de belles stries qui continuaient tout droit à travers les spirales, et cette coquille était une chose différente de moi, mais aussi la partie de moi la plus vraie, l'explication de ce que j'étais, mon portrait traduit dans un système de volumes et de stries et de couleurs... »