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Collection :
Pygmalion
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Format :Broché
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.65 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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ISBN :9782857045427
Pour bien des Français, l'évocation douloureuse de l'Algérie soulève des inquiétudes et pose des interrogations.
Pourquoi ce pays, enfin indépendant, en est-il arrivé à un tel déferlement de haines et de violences qui le ronge et l'endeuille chaque jour ? A cette question, l'Histoire apporte des réponses, éclaire le présent. Durant plus de deux millénaires, l'Algérie s'est cherchée. Les occupants romains, arabes, turcs ou français se sont succédé sur son sol. Aucune figure de proue, hormis Abd-el-Kader, aucune dynastie ne se sont véritablement imposées pour façonner une nation.
Si les Algériens se sont opposés avec vigueur aux divers envahisseurs, ils n'ont jamais pu, en revanche, se rassembler, déchirés par des rivalités tribales ou ethniques. Le 1er novembre 1954 marque le début de la guerre d'indépendance. La lutte engagée par une poignée de nationalistes pour mettre fin à 130 ans de présence française s'affirme autant comme une guerre civile qu'un combat national : les partisans du FLN, de Messali Hadj, et ceux qui prônent la poursuite de la coopération avec la France se livrent à un affrontement sans merci.
Dans ce combat, plus d'Algériens périssent de la main de leurs compatriotes que sous le feu de l'adversaire et, l'indépendance acquise, des scissions intestines demeurent. Le pays vacille, des militaires s'emparent du pouvoir que veulent lui arracher certains intégristes islamistes, aussi fanatiques que sanguinaires. Violences, attentats, tueries, répressions se succèdent. 50 000, 100 000 morts, davantage ? Nul ne le sait.
L'Algérie tout entière vit dans l'horreur et le dénuement. Quand s'arrêtera son martyre ? Impossible de se prononcer. L'incertitude, la précarité caractérisent plus que jamais son destin.
Pourquoi ce pays, enfin indépendant, en est-il arrivé à un tel déferlement de haines et de violences qui le ronge et l'endeuille chaque jour ? A cette question, l'Histoire apporte des réponses, éclaire le présent. Durant plus de deux millénaires, l'Algérie s'est cherchée. Les occupants romains, arabes, turcs ou français se sont succédé sur son sol. Aucune figure de proue, hormis Abd-el-Kader, aucune dynastie ne se sont véritablement imposées pour façonner une nation.
Si les Algériens se sont opposés avec vigueur aux divers envahisseurs, ils n'ont jamais pu, en revanche, se rassembler, déchirés par des rivalités tribales ou ethniques. Le 1er novembre 1954 marque le début de la guerre d'indépendance. La lutte engagée par une poignée de nationalistes pour mettre fin à 130 ans de présence française s'affirme autant comme une guerre civile qu'un combat national : les partisans du FLN, de Messali Hadj, et ceux qui prônent la poursuite de la coopération avec la France se livrent à un affrontement sans merci.
Dans ce combat, plus d'Algériens périssent de la main de leurs compatriotes que sous le feu de l'adversaire et, l'indépendance acquise, des scissions intestines demeurent. Le pays vacille, des militaires s'emparent du pouvoir que veulent lui arracher certains intégristes islamistes, aussi fanatiques que sanguinaires. Violences, attentats, tueries, répressions se succèdent. 50 000, 100 000 morts, davantage ? Nul ne le sait.
L'Algérie tout entière vit dans l'horreur et le dénuement. Quand s'arrêtera son martyre ? Impossible de se prononcer. L'incertitude, la précarité caractérisent plus que jamais son destin.

