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Des origines à nos jours Les bons ont toujours su se défendre contre les méchants Après l'âge des cavernes, les tribus, peu à peu rassemblées, formèrent des agglomérations où l’ordre devint une nécessité. Les Grecs appelèrent Politeia l'administration de la cité (Polis,), d'où naquit plus tard notre mot Police. D'un être civilisé qui obéit aux lois ne dit-on pas qu'il est policé? De l'antiquité à nos jours, les attributions de la police n’ont guère changé (sécurité des citoyens et des biens, mœurs, hygiène, voirie, alimentation, secours d'urgence, etc...) mais elles se sont considérablement développées et l'on reste confondu devant la multiplicité des domaines, sociaux plus encore que répressifs, où s’exerce aujourd’hui l'action de la police française. On en trouvera l’étonnante liste à la fin de cet ouvrage. Notre première organisation policière remonte au XI° siècle, quand Henri 1er créa la charge de prévôt. Puis, au cours des années, les responsables de l'ordre prirent d'autres noms, d'autres costumes, d'autres armes et utilisèrent des techniques de plus en plus sophistiquées jusqu'à la création d'Interpol où la France est devenue le centre d'Information de toutes !es polices du monde. L’auteur vous parlera des délinquants célèbres et des affaires criminelles les plus passionnantes, évoquant aussi les grands policiers tels M. de la Reynie qui, sous Louis XIV, s'illustra en neutralisant sans coup férir les milliers de mendiants de la Cour des Miracles, M. d'Argenson, Fouché, Vidocq, bagnard devenu Chef de la Sûreté, le préfet Lépine vainqueur de la bande à Bonnot, etc , etc