L'anthropologie n'est pas un sport dangereux

" "L'anthropologie n'est pas un sport dangereux." Je m'en étais douté, mais c'était réconfortant de le voir confirmé par une honorable compagnie d'assurances, à l'honnêteté incontestable. C'était leur métier, après tout, de savoir ce genre de choses. [...] Je n'ai jamais vraiment compris ce qui pousse les anthropologues à se rendre sur le terrain. Le fait est que le travail de terrain est souvent un bon moyen pour le chercheur d'essayer de résoudre ses problèmes personnels plutôt que de s'efforcer de comprendre d'autres cultures. [...] Mais quelle qu'en soit la cause, tous les ethnographes entendent l'appel de la nature sauvage avec la même conviction que les musulmans pris d'un besoin soudain et irrésistible de se rendre à La Mecque. Où aller ? Pas l'Afrique de l'Ouest, cette fois : ailleurs... "