L'ultime Maîtresse

À cinq ans, il séduit sa première maîtresse en lui offrant une histoire de son cru sur une ardoise recto verso. Soixante ans plus tard, il célèbre les femmes qui l’ont stimulé durant son travail d’écrivain. Servantes maîtresses de la littérature, elles l’ont porté, nourri, encouragé, consolé, tout en canalisant ou relançant sa rage d’écrire.
Médiatrices, thérapeutes, accoucheuses, conseillères, boiteuse ou Marie-couche-toi-là, figure de l’amour fou, épouse ou compagne, elles ont suscité, attendu patiemment, loué et critiqué les textes qu’il rédigeait pour elles. Chacune fut et demeure la « tant aimée », sauvegardant la part de vie dans un parcours qui pourrait s’intituler : l’écriture ou la mort. Mais une seule, de par la férocité de son exigence, restera l’ultime maîtresse.
Avec ce roman, Daniel Zimmermann signe un testament amoureux empreint d’ironie, de grâce tendre, de violence et de passion où se disent la douleur et la jubilation d’écrire.