La confession

Mentalement dépucelé par ses copines de classe, Léonard sort de l'adolescence vierge et dégoûté à jamais des confidences dont l'abreuvent, à son corps défendant, les filles qu'il convoite. Une miraculeuse impuissance doublée d'une confortable réputation d'homosexuel consolident sa solitude chèrement défendue.
Jusqu'au jour où il rencontre julienne, personnage de blancs, de chair et de mystère, dont Léonard se repaît avec frénésie. Merveille des merveilles, Julienne ne parle pas. Elle offre son corps et jamais son secret. Un secret que Léonard voudra pourtant percer, par amour, par possession, par soif paradoxale d'une parole. Il ne sait pas que le sexe peut être une expiation, ses excès une liturgie, ses déviances un exutoire à la douleur et à la mort. Pour une confession, Léonard ira-t-il jusqu'au crime et au sacrilège ?
Un premier roman, noir jusqu'à l'humour, construit comme un polar, et dont le vrai coupable, le grand assassin, pourrait bien être l'amour.