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Collection :
Plon
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Format :Broché
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.53 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :9782702829127
Voilà dix ans, s'effondrait le régime soviétique, non pas, comme ç'avait été le cas pour le nazisme, sous les coups guerriers de l'adversaire, mais sous l'effet de sa propre putréfaction interne. Beaucoup pensèrent tout naturellement que le plus spectaculaire échec d'un système politique dans l'histoire humaine allait susciter au sein de la gauche internationale une réflexion critique sur la validité du socialisme.
Ce fut tout le contraire. Après un instant d'étourdissement, la gauche, même et surtout non communiste, affréta une impressionnante flottille de justifications rétrospectives. Il en ressort cette conclusion comique : ce que réfute véritablement l'histoire du vingtième siècle, ce serait, paraît-il, non le totalitarisme communiste, mais... le libéralisme ! Par voie de conséquence, toute comparaison entre les deux totalitarismes majeurs, le communisme et le nazisme, reste un tabou : interdit de constater l'identité de leurs méthodes, de leurs crimes et de leur idée fixe antilibérale. Ainsi la décennie 1990-2000 fut celle des efforts surhumains de la gauche pour s'épargner d'avoir à tirer les leçons humaines du naufrage de ses propres illusions.
Que fut au juste cette "grande parade" ? Ne serait-elle qu'un exemple supplémentaire du divorce éternel entre le narcissisme idéologique et la vérité historique ? Tel est l'étrange fourvoiement que raconte ce livre et le "mensonge déconcertant" qu'il essaye d'expliquer...
Ce fut tout le contraire. Après un instant d'étourdissement, la gauche, même et surtout non communiste, affréta une impressionnante flottille de justifications rétrospectives. Il en ressort cette conclusion comique : ce que réfute véritablement l'histoire du vingtième siècle, ce serait, paraît-il, non le totalitarisme communiste, mais... le libéralisme ! Par voie de conséquence, toute comparaison entre les deux totalitarismes majeurs, le communisme et le nazisme, reste un tabou : interdit de constater l'identité de leurs méthodes, de leurs crimes et de leur idée fixe antilibérale. Ainsi la décennie 1990-2000 fut celle des efforts surhumains de la gauche pour s'épargner d'avoir à tirer les leçons humaines du naufrage de ses propres illusions.
Que fut au juste cette "grande parade" ? Ne serait-elle qu'un exemple supplémentaire du divorce éternel entre le narcissisme idéologique et la vérité historique ? Tel est l'étrange fourvoiement que raconte ce livre et le "mensonge déconcertant" qu'il essaye d'expliquer...