La vie des maîtres

Voici un ouvrage qui depuis 1921 – date de sa première édition aux États-Unis – a été diffusé dans le monde anglo-saxon à des millions d’exemplaires. Connu en France dans les années suivantes, traduit en 1937 par Louis Colombelle, il ne fut publié qu’en 1946 par les soin de celui-ci. Aujourd’hui seulement, La Vie des Maîtres va pouvoir atteindre, dans cette nouvelle édition, le vaste public auquel son auteur le destinait.
Né en Angleterre, dans une famille où l’on pratiquait depuis trois siècles le commerce avec les Indes, Baird Spalding découvrit ce pays dès l’âge de quatre ans. Très tôt, il s’intéressa aux problèmes religieux. C’est en 1894 – il avait alors trente-sept ans – qu’il prit part à l’expédition à travers le Népal, le Tibet et les Himalayas dont la relation fait l’objet de La Vie des Maîtres. Fixé plus tard en Californie, il resta longtemps, jusqu’en 1921, sans oser publier son récit. Louis Colombelle le rencontra à New York en 1947. Pour lui comme pour beaucoup d’autres, une grande aventure spirituelle commençait…