Le peuple des hommes

Défini par un chef indien comme "le seul livre écrit par un Blanc qui aurait pu être rédigé par un Indien, ce très beau texte de Domenico Buffarini ne se limite pas à une scrupuleuse évocation de l'histoire de la rencontre entre l'homme blanc et l'homme rouge, il expose la sagesse millénaire des amérindiens à travers leurs propres paroles: " Ce ne fut pas par imprévoyance ou ignorance que nous ne nous préoccupons pas de construire des centres habités permanents ou de développer une civilisation technologiquement riche. Nous savions que la concentration de la population est la mère de tous les maux, moraux et physiques... "
" L'homme blanc n'a pas d'amour pour la terre, pour le cerf et pour l'ours. Lorsque nous tuons un animal, nous le mangeons entièrement. Quand nous cherchons des racines, nous faisons de petits trous pour ne pas faire mal à la terre. Pour nos feux, nous n'employons que les branches tombées. Au contraire, l'homme blanc coupe les branches vivantes et l'arbre dit: "ne fais pas cela, tu me fais mal". Comment l'esprit de la terre peut-il aimer les Blancs ? Ils font souffrir tout ce qu'ils touchent. "