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Collection :
Edisud
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Format :Broché
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.48 kg
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Langue :Français
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Nb pages :218
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Années d'édition :2004
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Catégories :
- > Connaissances > Histoire > Autres périodes
- > Thèmes > Voyages & territoires > Monde
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ISBN :9782744904462
Le 6 septembre 1947, sous un soleil radieux, un paquebot soviétique quitte Marseille pour le port de Batoum, sur la mer Noire. Le Rossia emporte avec lui 3 600 passagers, des Arméniens établis en France depuis le début des années vingt. Ces familles ont répondu à l'appel que Staline, au lendemain de la victoire sur l'Allemagne nazie, leur avait lancé : ils tournent la page de l'exil et, dans l'enthousiasme, partent s'établir en Arménie soviétique. [...].
Ce livre décrit ce que fut leur existence quotidienne dans l'URSS de Staline et de ses successeurs, l'espérance qui les avait animés, leurs désillusions et leurs souffrances [...]. A la lumière de nombreux témoignages et de documents d'archives jusqu'ici inédits, l'auteur éclaire les aspects les moins connus de ce drame : l'action de la propagande soviétique au sein de la communauté arménienne dans les années d'après-guerre, les tensions diplomatiques que le départ des rapatriés a suscitées, la visite inattendue de Christian Pineau, ministre des Affaires étrangères, à Erevan en 1956, l'appel lancé au général de Gaulle deux ans plus tard. Délaissés par la France, devenus citoyens soviétiques, les " rapatriés " devront attendre 1e milieu des années soixante pour obtenir enfin un visa de sortie.
Ce livre décrit ce que fut leur existence quotidienne dans l'URSS de Staline et de ses successeurs, l'espérance qui les avait animés, leurs désillusions et leurs souffrances [...]. A la lumière de nombreux témoignages et de documents d'archives jusqu'ici inédits, l'auteur éclaire les aspects les moins connus de ce drame : l'action de la propagande soviétique au sein de la communauté arménienne dans les années d'après-guerre, les tensions diplomatiques que le départ des rapatriés a suscitées, la visite inattendue de Christian Pineau, ministre des Affaires étrangères, à Erevan en 1956, l'appel lancé au général de Gaulle deux ans plus tard. Délaissés par la France, devenus citoyens soviétiques, les " rapatriés " devront attendre 1e milieu des années soixante pour obtenir enfin un visa de sortie.

