Les Taxis de la Marne

Comment être anti-conformiste à une époque et dans un pays où les généraux commence par médire de l'armée et finissent par perdre les batailles, où les académiciens font des fautes de français, où les journalistes de droite n'osent plus être nationalistes, où tous les genres son confondus au point que les magistrats publient des poèmes obscènes et que les filles de notaires chantent dans le boîtes de nuits?
Il y avait du courage ,avant la guerre, à être anti-conformiste, car on s'attaquait à un ordre. Mais aujourd'hui? A quel ordre s'attaque-t-on?
Depuis seize ans, nous avons tout vu, par le fait de nos gouvernements successifs, tout que le désordre peut produire de plus abérrant : des prisonniers de guerre considérés officiellement comme des héros, des généraux vaincus portés en triomphe, des promotions d'officiers affublés du nom d'une défait de nos armes et ainsi de suite.
Quel mérite y a t il à être anti-militariste en France, en 1956? C'est trop facile : nous sommes battus partout.
"Les Taxis de la Marne" sont le livre d’un homme en réaction violente contre l’anarchie frivole de son pays et de son temps. Les positions que l’on y défend, les valeurs que l’on y exalte sont les plus simples et plus traditionnelles : ce sont les forces de caractère, la grandeur d’âme, l’honneur, la vaillance, la fidélité, le patriotisme, une certaine idée de la France, enfin, qui semble totalement oubliée.
L’auteur nourrit l’espoit qu’il y a en France trente honnêtes gens et dix personnes sérieuses à qui cet ouvrage fera plaisir.