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Collection :
Phébus
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Format :Broché
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.61 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :9782859404246
Nombre de fanatiques de l'œuvre de John Cowper Powys (1872-1963) professent un amour particulier pour Owen Clendower (1941), vaste roman historique superbement dévoyé, resté à ce jour inédit en français (et publié ici en deux volumes : I. « Les Tours de Mathrafal » ; II. « Les Forêts de Tywyn »). Un récit où Powys, fidèle à sa nature excessive, a rêvé de tout mettre - et où il a réussi, de fait, à loger quelques obsessions grandioses : qui poursuivront longtemps le lecteur assez imprudent pour se plonger dans cette prose dont la violence est celle d'un torrent.
Nous voici donc à la fin du XIVe siècle - soit en pleine guerre de Cent ans. Profitant de ce que la couronne d'Angleterre se trouve disputée entre plusieurs factions, le baron gallois Owen Glendower prend les armes, se proclame prince de Galles et fait flotter l'oriflamme au dragon rouge sur les châteaux de la « frontière ».
Dans le sillage du prince celte révolté, le jeune Rhisiart va s'initier à la vie, qui est elle-même une guerre de tous les instants. On brandit l'épée, on échange avec la même conviction horions et arguments théologiques, on invoque les génies - bienfaisants ou malfaisants - qui se cachent sous la robe de Dame Nature. On cherche la sainteté. On assassine. On fornique (les mœurs encore mal christianisées de ces contrées sont d'une liberté qui laisse rêveur).
Tout cela tissé de fils violemment colorés, nimbés de lumières étranges, éclaboussé de métaphores renversantes, de considérations songeuses ou provocantes, nourri de foi autant que d'hérésie.
Nous voici donc à la fin du XIVe siècle - soit en pleine guerre de Cent ans. Profitant de ce que la couronne d'Angleterre se trouve disputée entre plusieurs factions, le baron gallois Owen Glendower prend les armes, se proclame prince de Galles et fait flotter l'oriflamme au dragon rouge sur les châteaux de la « frontière ».
Dans le sillage du prince celte révolté, le jeune Rhisiart va s'initier à la vie, qui est elle-même une guerre de tous les instants. On brandit l'épée, on échange avec la même conviction horions et arguments théologiques, on invoque les génies - bienfaisants ou malfaisants - qui se cachent sous la robe de Dame Nature. On cherche la sainteté. On assassine. On fornique (les mœurs encore mal christianisées de ces contrées sont d'une liberté qui laisse rêveur).
Tout cela tissé de fils violemment colorés, nimbés de lumières étranges, éclaboussé de métaphores renversantes, de considérations songeuses ou provocantes, nourri de foi autant que d'hérésie.