-
Collection :
Le livre de poche
-
Format :
-
Etat :
Occasion - Bon
-
Poids :0.17 kg
-
Langue :Français
-
N° :N°4100
-
Catégories :
-
En stock :2
-
ISBN :9782253007241
Douze ans et demi, un prénom hérité d'une aïeule allemande, une petite taille, du caractère et beaucoup de romantisme : telle est Hildegarde, qui rêve sur la plage d'Hendaye, en juillet 1937. Comme chaque année, malgré la guerre d'Espagne toute pro-che, elle y passe les vacances avec sa famille, sur qui règne une grand-mère à l'autorité d'un autre âge. Le vague bonheur de la petite se précise quand débarque, au volant d'une Talbot décapotable, son oncle favori « Boy ». C'est un jeune homme de vingt-six ans, à qui personne ne résiste. Ni sa mère qui l'adore, ni ses sœurs, même la plus revêche, ni ses amies nombreuses et successives, pas plus que sa nièce, complice extasiée de ses frasques, ou Suzon, la femme de chambre, qu'il va souvent retrouver la nuit dans sa chambre sous les combles. Pour tous, domestiques, cuisinière et Nannie comprises, Boy est le dieu du foyer, l'image même de la jeunesse, de l'insouciance heureuse, un «fils de roi» qui a la chance avec lui, la fantaisie, la grâce. Et pour Hildegarde, qu'il a baptisée «Crevette», il est le charme fait oncle et, bien sûr, son premier amour inavoué.
Mais qui est Boy, en réalité ? Derrière la façade, l'ombre se découvre peu à peu, celle d'un faible soumis à ses passions, soudain possédé par la folie du jeu, des sens, de l'alcool ou de la vitesse. Boy est de ces êtres qui vivent plus intensément que les autres, et ne semblent destinés à briller un moment bref que pour mieux disparaître ensuite d'un coup, dans le dernier éclat d'un drame inévitable. Il ne laisse pas moins dans la mémoire de ceux qui l'ont aimé une blessure qui ne guérit jamais tout à fait, souvenir lumineux d'un passage ébloui.
Mais qui est Boy, en réalité ? Derrière la façade, l'ombre se découvre peu à peu, celle d'un faible soumis à ses passions, soudain possédé par la folie du jeu, des sens, de l'alcool ou de la vitesse. Boy est de ces êtres qui vivent plus intensément que les autres, et ne semblent destinés à briller un moment bref que pour mieux disparaître ensuite d'un coup, dans le dernier éclat d'un drame inévitable. Il ne laisse pas moins dans la mémoire de ceux qui l'ont aimé une blessure qui ne guérit jamais tout à fait, souvenir lumineux d'un passage ébloui.