-
Collection :
Folio
-
Format :
-
Etat :
Occasion - Très bon
-
Poids :0.54 kg
-
Langue :Français
-
N° :N°4136
-
Nb pages :708
-
Catégories :
-
En stock :2
-
ISBN :9782070415168
suivi du Journal de Julien.
Voici le premier « voyage en Orient » du XIXE siècle, avec des étapes (Grèce, Asie Mineure, Syrie, Égypte) qui ne tarderont pas à devenir canoniques ; le retour par Tunis et Grenade donne au périple le « volume » de la Méditerranée tout entière. Les aléas de la vie de voyage, que ce livre retrace avec alacrité, ne sont pas son unique enjeu. Ces douze mois de tête-à-tête avec lui-même sont aussi pour Chateaubriand une occasion de développer une première mise en scène autobiographique. Le récit de voyage est enfin prétexte à une réflexion approfondie et actualisée sur la question de la liberté politique. Au despotisme militaire des Ottomans qui, sous le signe du Croissant, règne en Asie et que le régime napoléonien semble tenté de prendre pour modèle, Chateaubriand oppose un idéal de liberté enraciné aussi bien dans la démocratie athénienne que dans une théologie de la libération. Il esquisse ainsi un axe Athènes-Jérusalem qui fonde un humanisme chrétien et qui lui associe la beauté et la lumière de la Grèce : avec lui, on ira désormais « prier » sur l'Acropol
Voici le premier « voyage en Orient » du XIXE siècle, avec des étapes (Grèce, Asie Mineure, Syrie, Égypte) qui ne tarderont pas à devenir canoniques ; le retour par Tunis et Grenade donne au périple le « volume » de la Méditerranée tout entière. Les aléas de la vie de voyage, que ce livre retrace avec alacrité, ne sont pas son unique enjeu. Ces douze mois de tête-à-tête avec lui-même sont aussi pour Chateaubriand une occasion de développer une première mise en scène autobiographique. Le récit de voyage est enfin prétexte à une réflexion approfondie et actualisée sur la question de la liberté politique. Au despotisme militaire des Ottomans qui, sous le signe du Croissant, règne en Asie et que le régime napoléonien semble tenté de prendre pour modèle, Chateaubriand oppose un idéal de liberté enraciné aussi bien dans la démocratie athénienne que dans une théologie de la libération. Il esquisse ainsi un axe Athènes-Jérusalem qui fonde un humanisme chrétien et qui lui associe la beauté et la lumière de la Grèce : avec lui, on ira désormais « prier » sur l'Acropol