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Collection :
Pocket
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Format :
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.18 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :9782266012232
Ce n'est pas l'amour qui lui fait peur, ce sont les hommes. Ce n'est pas le travail qui lui fait peur, ce sont les bureaux, l'Organisation, la société conventionnelle et hiérarchisée. On dit qu'elle n'a pas d'ambition. Elle vit seule dans une petite chambre. Chez les commerçants de son quartier, elle s'invente des amants, protecteurs imaginaires, pour qui elle achète ses biftecks en double. Son travail d'intérim l'envoie ici ou là, quinze jours, trois semaines. Brigitte, à trente ans, est ce qu'elle était à seize : quelqu'un qui ne sait pas où est sa place, ni si elle en a une, qui refuse de ressembler aux autres, et qui voudrait être comme eux. Elle ne peut pas. Un inavouable, un honteux secret la ronge depuis l'enfance, elle qui a connu "les verts enfers des amours enfantines".
L'enfance. Bonne famille nombreuse, chrétienne, bretonne, de gauche. Cinq frères, quatre soeurs. Père ingénieur, mère admirable. Apparemment tous unis, bien élevés, faisant l'admiration des voisins du Vésinet. A, l'école, Brigitte est déjà une brebis galeuse, cancre irrécupérable et qui compte pour du beurre dans les jeux de la récréation. En grandissant, elle se met aussi peu à peu au ban de sa famille; il y a des comptes à régler. Elle n'a bientôt plus qu'une amie, sa machine à écrire. C'est d'elle que lui viendra, après bien des détours, une sorte de salut.
Il y a dans ce premier livre une force et une personnalité singulières, une nécessité écrasante. Quelqu'un est là qui nous parle, qui ne peut pas ne pas nous parler, qui s'oblige à dire parfois l'indicible d'un ton que l'on n'oubliera plus.
L'enfance. Bonne famille nombreuse, chrétienne, bretonne, de gauche. Cinq frères, quatre soeurs. Père ingénieur, mère admirable. Apparemment tous unis, bien élevés, faisant l'admiration des voisins du Vésinet. A, l'école, Brigitte est déjà une brebis galeuse, cancre irrécupérable et qui compte pour du beurre dans les jeux de la récréation. En grandissant, elle se met aussi peu à peu au ban de sa famille; il y a des comptes à régler. Elle n'a bientôt plus qu'une amie, sa machine à écrire. C'est d'elle que lui viendra, après bien des détours, une sorte de salut.
Il y a dans ce premier livre une force et une personnalité singulières, une nécessité écrasante. Quelqu'un est là qui nous parle, qui ne peut pas ne pas nous parler, qui s'oblige à dire parfois l'indicible d'un ton que l'on n'oubliera plus.