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Collection :
Le livre de poche
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Format :
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.18 kg
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Langue :Français
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N° :N°15486
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Catégories :
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En stock :5
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ISBN :9782253154860
« Je suis une femme sans - c'est à dire une femme sans enfant.
Longtemps je n'en ai pas souffert, du moins du fait des autres : après tout, jusqu'à un certain âge on peut encore se reproduire. Mais, quand la réalité de ma stérilité a été avérée, a commencé la lente, insidieuse, inflexible répudiation. De la part des hommes, déjà, qui, pour la plupart, veulent une descendance et considèrent par dessus tout « la mère de leurs enfants ». De la part des frères et soeurs, qui cherchent à vous déshériter et parfois y parviennent, puisque vous êtes incapable de transmettre à ceux de votre sang.
Or, la femme sans est indispensable à une société. Elle a un rôle, une fonction : elle gère, éduque, informe, elle est la confidente des couples et surtout des enfants.
Et elle crée : nos plus grandes artistes, étaient et sont souvent des femmes sans. Continuer à la persécuter ou à la rejeter comme aux temps anciens relève de l'antiféminisme primaire et va contre le bonheur de tous.
Ce livre est le récit de mon histoire et de celle de bien d'autres qui, souvent, souffrent comme moi. »
Longtemps je n'en ai pas souffert, du moins du fait des autres : après tout, jusqu'à un certain âge on peut encore se reproduire. Mais, quand la réalité de ma stérilité a été avérée, a commencé la lente, insidieuse, inflexible répudiation. De la part des hommes, déjà, qui, pour la plupart, veulent une descendance et considèrent par dessus tout « la mère de leurs enfants ». De la part des frères et soeurs, qui cherchent à vous déshériter et parfois y parviennent, puisque vous êtes incapable de transmettre à ceux de votre sang.
Or, la femme sans est indispensable à une société. Elle a un rôle, une fonction : elle gère, éduque, informe, elle est la confidente des couples et surtout des enfants.
Et elle crée : nos plus grandes artistes, étaient et sont souvent des femmes sans. Continuer à la persécuter ou à la rejeter comme aux temps anciens relève de l'antiféminisme primaire et va contre le bonheur de tous.
Ce livre est le récit de mon histoire et de celle de bien d'autres qui, souvent, souffrent comme moi. »