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Collection :
Le livre de poche
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Format :
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.17 kg
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :2253017396
Dans ce troisième tome de « Figures à Cordouan », les lecteurs d'Histoire d'un bonheur retrouveront le souvenir de Noël Dussert, sa veuve Lucie, le cynique et tendre Simplice, et d'autres silhouettes familières. Mais un personnage qui ne faisait qu'apparaître dans le précédent roman, le proviseur Arthur Emery, devient ici le principal foyer de conscience.
Les années ont passé ; retiré dans son bourg saintongeais de Corme Royal, l'ancien professeur observe le monde tel qu'il va et tel qu'il change, et il cherche à se faire une sagesse du soir. Les circonstances qui réunissent autour de lui, pendant deux mois d'été, ses cinq enfants et ses petits-enfants lui sont une occasion de remettre sa vie en question, de mesurer la distance qui s'est creusée en ce siècle entre les générations, de souffrir, de s'inquiéter, de s'attacher à l'espoir, de conserver l'amour. Charmante et diabolique, sa petite-fille Nathalie lui donne ses joies les plus subtiles et ses plus vifs tourments.
A l'esprit lucide, comme au coeur généreux, le désespoir absolu est aussi interdit que l'optimisme facile. Pierre-Henri Simon, qui se veut un moraliste du bonheur, atteint d'autant mieux ici l'ambiguïté et l'intensité du conflit qu'il le situe dans l'âme d'un vieil homme, intelligent sous des naïvetés superficielles, à qui son âge donne un sentiment plus proche du « noir mystère » sans lui avoir ôté la passion et le respect de vivre.
Les années ont passé ; retiré dans son bourg saintongeais de Corme Royal, l'ancien professeur observe le monde tel qu'il va et tel qu'il change, et il cherche à se faire une sagesse du soir. Les circonstances qui réunissent autour de lui, pendant deux mois d'été, ses cinq enfants et ses petits-enfants lui sont une occasion de remettre sa vie en question, de mesurer la distance qui s'est creusée en ce siècle entre les générations, de souffrir, de s'inquiéter, de s'attacher à l'espoir, de conserver l'amour. Charmante et diabolique, sa petite-fille Nathalie lui donne ses joies les plus subtiles et ses plus vifs tourments.
A l'esprit lucide, comme au coeur généreux, le désespoir absolu est aussi interdit que l'optimisme facile. Pierre-Henri Simon, qui se veut un moraliste du bonheur, atteint d'autant mieux ici l'ambiguïté et l'intensité du conflit qu'il le situe dans l'âme d'un vieil homme, intelligent sous des naïvetés superficielles, à qui son âge donne un sentiment plus proche du « noir mystère » sans lui avoir ôté la passion et le respect de vivre.