La Violente espérance

En cette fin de XIXe siècle, le poids des traditions et de l’autorité parentale laisse peu de place aux désirs personnels. Dans le petit village de Saint-Just-la-Sagne, les Balichard, une famille de petits paysans pieux sous l’influence de leur curé, ont décidé que leur fils Tony serait prêtre. A leur mort, leur fille, qui a épousé le vaillant Jean-Victor Tamin, saurait bien faire fructifier la ferme.
Après le régiment, en fils soumis, Tony est donc entré au séminaire pour suivre une voie qu’on avait choisie pour lui. Mais, un an avant qu’il ne prononce ses vœux, la disparition de ses parents provoque une prise de conscience, et, à trente et un ans, il ose enfin dire non : il quitte le séminaire et s’en retourne dans la vieille demeure familiale.
Là, il a la joie de rencontrer la jolie Marie, une orpheline de quatorze ans, placée comme domestique chez les Tamin. Malgré leur grande différence d’âge, ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Mais le destin ne les épargnera pas. Ils devront se battre contre les mauvaises langues et les préjugés d’une époque qui refuse qu’un ancien séminariste puisse épouser une fille aussi jeune.
Seule la violente espérance, si profondément inscrite au fond de leurs cœurs, leur permettra de triompher des obstacles de la vie.