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Collection :
Le livre de poche
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Format :
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.18 kg
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :2253014192
Deux jeunes Aragonais, Cielo et Aurora, viennent de se marier. Ils prennent le train, pour Madrid où ils vont passer leur lune de miel, mais, à Calatayud, un ex-séminariste traumatisé à la suite d'une liaison noyée dans le sang s'installe dans leur compar-timent.
L'inconnu convoite tout de suite Aurora qui lui rappelle Conchita, son ancienne maîtresse morte mais jamais oubliée, et, dès lors, on assiste à une surprenante entreprise de séduction où cet « étranger », qui n'est qu'un faussaire mais s'octroie les titres de comte, due et marquis, déploie une dialectique irrésistible et diabolique. Il parviendra à ses fins moyennant trois énormes rou-leaux de billets de 1000 pesetas, et Aurora partagera sa couche avec le consentement honteux et réticent de son mari lequel, accablé de remords, songera un moment à se donner la mort, mais, à la vue des billets de banque que sa femme lui apporte le lendemain matin, il se reprend. Alors, il donne libre cours à sa fantaisie. Il se voit propriétaire des terres dont il a toujours rêvé mais dont il n'est que le métayer harassé. Il s'imagine en train d'acheter du bétail, constituant des troupeaux immenses, riche et comblé, tandis que Aurora veut tout de suite un « châle de Manille ».
C'est le bonheur. Ils se sentent heureux, délicieusement heureux, mais, tout à coup, c'est le drame car les billets sont faux.
Arrêtés, ils gardent cependant l'espoir de refaire leur vie une fois leur peine purgée, mais, entre-temps, Aurora a mis au monde un enfant auquel, machinalement, elle donne l'un des multiples noms dont s'était affublé le faussaire. Du coup, le mirage s'évanouit. Cielo voit enfin clair : il a permis, il a commis un crime irréparable. Il doit mourir...
L'inconnu convoite tout de suite Aurora qui lui rappelle Conchita, son ancienne maîtresse morte mais jamais oubliée, et, dès lors, on assiste à une surprenante entreprise de séduction où cet « étranger », qui n'est qu'un faussaire mais s'octroie les titres de comte, due et marquis, déploie une dialectique irrésistible et diabolique. Il parviendra à ses fins moyennant trois énormes rou-leaux de billets de 1000 pesetas, et Aurora partagera sa couche avec le consentement honteux et réticent de son mari lequel, accablé de remords, songera un moment à se donner la mort, mais, à la vue des billets de banque que sa femme lui apporte le lendemain matin, il se reprend. Alors, il donne libre cours à sa fantaisie. Il se voit propriétaire des terres dont il a toujours rêvé mais dont il n'est que le métayer harassé. Il s'imagine en train d'acheter du bétail, constituant des troupeaux immenses, riche et comblé, tandis que Aurora veut tout de suite un « châle de Manille ».
C'est le bonheur. Ils se sentent heureux, délicieusement heureux, mais, tout à coup, c'est le drame car les billets sont faux.
Arrêtés, ils gardent cependant l'espoir de refaire leur vie une fois leur peine purgée, mais, entre-temps, Aurora a mis au monde un enfant auquel, machinalement, elle donne l'un des multiples noms dont s'était affublé le faussaire. Du coup, le mirage s'évanouit. Cielo voit enfin clair : il a permis, il a commis un crime irréparable. Il doit mourir...