Le Goût de l'absolu

Marcel Schneider est un écrivain rare. Rare par une curiosité et une culture qui le font passer comme en se jouant de Goethe aux montagnes d'Anatolie, des châteaux de Louis II de Bavière à son maître Georges Dumézil.
Rare par la liberté de jugement dont témoigne son regard sur la vie littéraire, ses portraits chaleureux ou féroces de Robbe-Grillet, Jean Genet, Marguerite Yourcenar, Pierre Boulez et bien d'autres.
Rare enfin par une fidélité à lui-même et à ses goûts qui lui fait prononcer l'éloge de la mondanité ou réaffirmer l'indignation et le dégoût que lui inspira Mai 68...
Dominé comme les précédents par l'amour de l'art et une exigeante quête intérieure, ce quatrième volume de L'Eternité fragile en confirme la place éminente parmi les grands témoignages littéraires de ce siècle.