Le raid de la pleine lune

De la porte de la grange, SILO leva le bras et gratifia le voyageur d'un de ses rares sourires. Les deux palefreniers, pour des raisons tout à fait opposées, comprenaient PIERCE.
Le cavalier expliqua à MIGUEL en espagnol :
- Ils nous sont tombés dessus. Ils sont toute une armée là-bas. Ils m'ont poursuivi un sacré bout de chemin, plus longtemps que je ne l'aurai cru.
- La « lune des Comanches » gémit Miguel.
- Oui la « lune des Comanches ». II est possible qu'ils ne s'aventurent pas jus-qu'ici. D'habitude ils préfèrent les haciendas isolées.
Miguel ne le savait que trop bien. C'est dans l'une d'elles qu'ils l'avaient blessé d'une flèche alors qu'il n'était qu'un gamin décharné.