-
Collection :
Albin Michel
-
Format :
-
Etat :
Occasion - Bon
-
Poids :0.22 kg
-
Langue :Français
-
Catégories :
-
En stock :1
-
ISBN :9782226038241
Voici l'un des livres les plus beaux et en même temps les plus simples d'un des rares écrivains de sa génération qui ont quelque chose à dire. C'est moins un roman d'éducation sentimentale qu'un roman de formation intérieure.
Un homme qui approche de la quarantaine fait un retour sur lui-même. Voici, comme une lanterne magique, quelques plaques fixes gravées sur la plaque sensible de la mémoire - les vacances en Bretagne auprès de la pieuse grand-mère, la promenade sur le lac suisse, les premières méchancetés ; voici le camarade de lycée pour lequel on nourrit une passion, de celles qui ne savent pas leur nom, comme si le premier feu de l'amour continuait, dans la même pureté de cœur, le feu de l'extrême jeunesse ; voici la dévotion empoisonnée par une sorte d'invincible sécheresse, le voyage en Italie, la guerre qui ruine un peu plus le Sacré factice de la société et même de l'Eglise, et l'amour un peu trop chaste, un peu trop mystique... Le narrateur croit entendre une fois de plus sa grand-mère lui dire : "Nous avons perdu avec le Paradis la justice et l'amour. Adam ne faisait qu'un avec le Seigneur. L'exil sur la terre l'a condamné à trois châtiments : la pensée, la solitude et le désespoir." Ce qu'il est, lui, c'est la victime consciente des trois peines indissolublement liées. "Quel miroir faut-il contempler pour qu'apparaissent la vérité et la vie ? Les deux miroirs posés devant nous, Dieu et le Diable, le bien et le mal, le vice et la vertu, reflètent les mêmes énigmes, les mêmes visions à la fois célestes et infernales. Peut-être n'en font-ils qu'un ?"
Robert Kanters
Un homme qui approche de la quarantaine fait un retour sur lui-même. Voici, comme une lanterne magique, quelques plaques fixes gravées sur la plaque sensible de la mémoire - les vacances en Bretagne auprès de la pieuse grand-mère, la promenade sur le lac suisse, les premières méchancetés ; voici le camarade de lycée pour lequel on nourrit une passion, de celles qui ne savent pas leur nom, comme si le premier feu de l'amour continuait, dans la même pureté de cœur, le feu de l'extrême jeunesse ; voici la dévotion empoisonnée par une sorte d'invincible sécheresse, le voyage en Italie, la guerre qui ruine un peu plus le Sacré factice de la société et même de l'Eglise, et l'amour un peu trop chaste, un peu trop mystique... Le narrateur croit entendre une fois de plus sa grand-mère lui dire : "Nous avons perdu avec le Paradis la justice et l'amour. Adam ne faisait qu'un avec le Seigneur. L'exil sur la terre l'a condamné à trois châtiments : la pensée, la solitude et le désespoir." Ce qu'il est, lui, c'est la victime consciente des trois peines indissolublement liées. "Quel miroir faut-il contempler pour qu'apparaissent la vérité et la vie ? Les deux miroirs posés devant nous, Dieu et le Diable, le bien et le mal, le vice et la vertu, reflètent les mêmes énigmes, les mêmes visions à la fois célestes et infernales. Peut-être n'en font-ils qu'un ?"
Robert Kanters