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Collection :
Le livre de poche
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Format :
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.39 kg
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Langue :Français
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Années d'édition :1980
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Catégories :
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En stock :1
En 1934, alors que la République chancelait dans le scandale Stavisky, Georges Simenon, qui suivait « l'Affaire » en reporter, catapulta à la « une » des journaux, par une série d'articles, un petit homme qui l'avait fasciné et qu'il baptisa Jo la Terreur. Le petit homme était redoutable : il détenait les talons de chèque de Stavisky, de quoi damner le Régime. Mais Jo était bien autre chose. À trente-huit ans, il était déjà le dernier survivant d'une époque héroïque, celle des Grands
Truands de la Pègre, bien avant Al Capone, Chicago et la Mafia. Ces Pègriots étaient des chevaliers du crime, non des industriels comme leurs successeurs. Ils s'appelaient le Grand René, Miroir, Jean le Tatoué, le Dingue… Leur capitale mondiale était Paris; leurs femmes, des Casque d'Or, croqueuses de diams et de princes. Ils côtoyaient les anarchistes, portaient le gibus et la cape, s'entretuaient comme des héros d'Homère. À dix-huit ans, Jo s'imposa parmi eux.
A elle seule, son équipée sauvage serait un livre. Mais surtout, en le retrouvant, c'est toute la geste romantique de cette époque de géants qu'a pu retracer Auguste le Breton
Truands de la Pègre, bien avant Al Capone, Chicago et la Mafia. Ces Pègriots étaient des chevaliers du crime, non des industriels comme leurs successeurs. Ils s'appelaient le Grand René, Miroir, Jean le Tatoué, le Dingue… Leur capitale mondiale était Paris; leurs femmes, des Casque d'Or, croqueuses de diams et de princes. Ils côtoyaient les anarchistes, portaient le gibus et la cape, s'entretuaient comme des héros d'Homère. À dix-huit ans, Jo s'imposa parmi eux.
A elle seule, son équipée sauvage serait un livre. Mais surtout, en le retrouvant, c'est toute la geste romantique de cette époque de géants qu'a pu retracer Auguste le Breton