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Collection :
J'ai lu
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Format :
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.17 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :9782290051603
Le 21 février 1996, la cour d'assises de l'Hérault a condamné Jeanne-Marie Préfaut à cinq ans de prison avec sursis pour avoir donné volontairement la mort à sa fille Sophie. Dans cet ouvrage, Jeanne-Marie raconte son effroyable descente aux enfers et comment elle en est arrivée à cette atroce extrémité.
Sophie avait vingt-trois ans.
Elle était autiste.
Sa mère l'a tuée par amour.
Elle n'a plus supporté l'extrême souffrance qui terrassait son enfant. Elle n'a plus supporté l'impuissance de la médecine. Lors des crises de Sophie chaque fois plus longues et plus terrifiantes, aucun établissement, qu'il soit public ou privé, ne fut capable de lui apporter le moindre soulagement, ni même de lui offrir un accueil digne et humain. Au contraire, elle considère que certains traitements que sa fille a dû subir ont pu aggraver ses souffrances.
Il y a aujourd'hui en France au moins 40 000 autistes. Si le bouleversant témoignage de Jeanne-Marie Préfaut pouvait ébranler l'indifférence, la méconnaissance et la routine qui enferment toujours un peu plus les autistes et leurs familles dans leur calvaire, alors la souffrance de Sophie et sa mort n'auront pas été inutiles.
Sophie avait vingt-trois ans.
Elle était autiste.
Sa mère l'a tuée par amour.
Elle n'a plus supporté l'extrême souffrance qui terrassait son enfant. Elle n'a plus supporté l'impuissance de la médecine. Lors des crises de Sophie chaque fois plus longues et plus terrifiantes, aucun établissement, qu'il soit public ou privé, ne fut capable de lui apporter le moindre soulagement, ni même de lui offrir un accueil digne et humain. Au contraire, elle considère que certains traitements que sa fille a dû subir ont pu aggraver ses souffrances.
Il y a aujourd'hui en France au moins 40 000 autistes. Si le bouleversant témoignage de Jeanne-Marie Préfaut pouvait ébranler l'indifférence, la méconnaissance et la routine qui enferment toujours un peu plus les autistes et leurs familles dans leur calvaire, alors la souffrance de Sophie et sa mort n'auront pas été inutiles.