Olé ! Torero !

Ce ne sera pas la première fois. Les anciennes gloires de l'arène sont souvent tentées de reprendre du service, quand la nostalgie des taureaux devient étouffante. Seulement, ces nouveaux départs ne les mènent jamais très loin. Alors il faut être prudent. Certes, don Luis a ses chances. Il s'est superbement entraîné et ses jambes sont aussi nerveuses, sa silhouette aussi fine et souple qu'autrefois. Mais le climat n'est guère favorable. La presse a accueilli son retour avec des manchettes haineuses et les insinuations déplaisantes volent bas. Travail de sape de la concurrence ? Possible. Cependant, ce pourrait être beaucoup plus sérieux que cela...