-
Collection :
Folio
-
Format :
-
Etat :
Occasion - Bon
-
Poids :0.27 kg
-
Langue :Français
-
Catégories :
-
En stock :1
-
ISBN :9782070328574
Francis Bacon, voilà plus de trois siècles, rêvait qu'un jour les principes de la science seraient si proches du cœur des choses qu'il deviendrait possible de refonder sur eux la philosophie. Ce jour est venu, pour la philosophie de la connaissance.
La réflexion philosophique sur la science s'est, depuis longtemps, égarée : la mode est à l'incertitude, aux paradigmes sans principes durables, à l'absence de méthode, aux révolutions erratiques. Comment, dès lors, rendre urgemment compte d'une science dont l'étendue et la cohérence sont aujourd'hui sans précédent ?
Cette crise de la réflexion philosophique sur la science, Roland Omnès l'explique en retraçant le développement des sciences et de leurs grands principes depuis l'Antiquité, en disséquant le bouleversement que fut, au tournant du siècle, l'irruption irrésistible du formel en logique, en mathématiques et en physique. Les sciences ont alors basculé du visuel à l'abstrait sans image possible, de l'objet observable à la relation postulée, de l'existant représentable à la probabilité calculable. Les philosophes y perdirent leurs principes, ceux d'intelligibilité, de localité (toute chose a un lieu), de causalité (tout effet a une cause).
Roland Omnès montre, avec toute la rigueur et la clarté qu'induit sa maîtrise du sujet, comment peut se dénouer la crise de la philosophie des sciences : les principes auxquels la science est désormais parvenue permettent de restaurer le sens commun en même temps que d'en établir les limites et celles de certains principes de philosophie qui en ont découlé. Ainsi, en dépit du formel, la science contemporaine propose une théorie de la connaissance redevenue transparente. Qui nous dit enfin comment l'homme comprend le monde.
La réflexion philosophique sur la science s'est, depuis longtemps, égarée : la mode est à l'incertitude, aux paradigmes sans principes durables, à l'absence de méthode, aux révolutions erratiques. Comment, dès lors, rendre urgemment compte d'une science dont l'étendue et la cohérence sont aujourd'hui sans précédent ?
Cette crise de la réflexion philosophique sur la science, Roland Omnès l'explique en retraçant le développement des sciences et de leurs grands principes depuis l'Antiquité, en disséquant le bouleversement que fut, au tournant du siècle, l'irruption irrésistible du formel en logique, en mathématiques et en physique. Les sciences ont alors basculé du visuel à l'abstrait sans image possible, de l'objet observable à la relation postulée, de l'existant représentable à la probabilité calculable. Les philosophes y perdirent leurs principes, ceux d'intelligibilité, de localité (toute chose a un lieu), de causalité (tout effet a une cause).
Roland Omnès montre, avec toute la rigueur et la clarté qu'induit sa maîtrise du sujet, comment peut se dénouer la crise de la philosophie des sciences : les principes auxquels la science est désormais parvenue permettent de restaurer le sens commun en même temps que d'en établir les limites et celles de certains principes de philosophie qui en ont découlé. Ainsi, en dépit du formel, la science contemporaine propose une théorie de la connaissance redevenue transparente. Qui nous dit enfin comment l'homme comprend le monde.