"Suis remorqueur de haute mer..."

L'odyssée de l'Antioch, un pétrolier grec touché par une torpille allemande en plein océan Atlantique, compte parmi les plus hallucinantes. Le pétrolier, endommagé mais non coulé, est pris en remorque par un destroyer britannique. Le danger est terrible : l'Antioch peut exploser à tout moment ; son poids et sa masse rendent son remorquagé difficile ; et, autour des deux bâtiments rivés l'un à l'autre par un câble, les sous-marins allemands grouillent, les avions surgissent du ciel...
Tout se ligue pour empêcher le destroyer et sa dangereuse remorque d'arriver à bon port. Et l'équipage du destroyer hait, furieusement, ce gros bateau blessé qui le condamne à mort. Pourtant, contre vent et marée, contre U-Boat et bombardiers, l'Antioch sera sauvé. Et les hommes du destroyer s'attacheront tellement à cette épave malgré tout victorieuse qu'ils refuseront de céder la place à un remorqueur véritable. Au message qu'on leur envoie : " Suis remorqueur de haute mer ", la réponse viendra, très simple, très naturelle : " Moi aussi ! "