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Collection :
Opta
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Etat :
Occasion - Très bon
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Poids :0.29 kg
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Langue :Français
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Années d'édition :1976
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Catégories :
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En stock :1
La gelée de chair synthétique qui était apparue sur le plateau commença à prendre consistance. Bientôt un corps de femme, un corps sans visage, avec des seins arrogants et un vagin à la peau fripée.
Sébastien commença à s'exciter — il n'y avait rien d'érotique à cette excitation, car il n'entendait rien à ce genre de choses — , il voulait tout simplement voir la suite de l'opération.
Les cheveux apparurent alors, sur la tête et au-dessous du ventre, des cheveux blonds.
Ils ondulaient. Puis soudain ils se mirent à pousser sous ses yeux, pareils à mille serpents jaunes, et puis ce fut au tour du visage d'entrer en scène.
Sébastien attendit que l'opération fût complètement terminée, que le nez fût formé avec ses narines, et que la bouche eût toutes ses dents. A ce moment-là, on sortit la marionnette de la matrice, on la plongea dans un bain générateur qui devait stimuler les terminaisons nerveuses qui se trouvaient sur les couches superficielles de la chair synthétique. Et bientôt, la marionnette se mit à s'animer, à parler doucement, ses doigts se crispèrent pour saisir des visions de la mort, comme pour refuser la vie qui s'installait si rapidement en elle. Mais qui elle ?
Après La semence du démon, histoire d'amour entre une femme et un ordinateur, voici le second roman de Dean R. Koontz dont Jean Cau, choqué, écrivait dans Paris-Match en août 1974 qu'il « laissait loin derrière lui toute l'imagination pornographique contemporaine ». La science-fiction dérange ? Tant mieux.
Sébastien commença à s'exciter — il n'y avait rien d'érotique à cette excitation, car il n'entendait rien à ce genre de choses — , il voulait tout simplement voir la suite de l'opération.
Les cheveux apparurent alors, sur la tête et au-dessous du ventre, des cheveux blonds.
Ils ondulaient. Puis soudain ils se mirent à pousser sous ses yeux, pareils à mille serpents jaunes, et puis ce fut au tour du visage d'entrer en scène.
Sébastien attendit que l'opération fût complètement terminée, que le nez fût formé avec ses narines, et que la bouche eût toutes ses dents. A ce moment-là, on sortit la marionnette de la matrice, on la plongea dans un bain générateur qui devait stimuler les terminaisons nerveuses qui se trouvaient sur les couches superficielles de la chair synthétique. Et bientôt, la marionnette se mit à s'animer, à parler doucement, ses doigts se crispèrent pour saisir des visions de la mort, comme pour refuser la vie qui s'installait si rapidement en elle. Mais qui elle ?
Après La semence du démon, histoire d'amour entre une femme et un ordinateur, voici le second roman de Dean R. Koontz dont Jean Cau, choqué, écrivait dans Paris-Match en août 1974 qu'il « laissait loin derrière lui toute l'imagination pornographique contemporaine ». La science-fiction dérange ? Tant mieux.