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Collection :
Presses de la cité
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Format :Relié
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Etat :
Occasion - Bon
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Poids :0.56 kg
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Langue :Français
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Remarques :Jaquette
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Catégories :
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En stock :1
Ce roman est l'histoire de deux villes qui n'existent plus : Hanoi et Saigon:
Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d'Hanoi, comme dans le delta de Cochinchine une autre qui s'appelle toujours Saigon. L'une est la capitale d'une république autoritaire et bureaucratique, l'autre d'un Etat papelard et anachronique.
Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n'ont plus rien à voir avec les deux villes métisses qui, nées de l'union des Blancs et des jaunes, moururent de leur divorce.
C'étaient deux belles métisses infidèles et tendres, cruelles et sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secrètes.
Ceux qui les aimèrent - et ils furent nombreux -contractèrent auprès d'elles un mal dont ils n'arrivent point à se guérir le Mal jaune ; une sorte de nostalgie qui devient poussée de fièvre certains soirs de cafard, certains jours d'abandon.
Je dédie ce livre à tous ceux qui, comme moi, furent atteints de cette maladie pernicieuse et éprouvent encore un certain plaisir à l'entretenir.
Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d'Hanoi, comme dans le delta de Cochinchine une autre qui s'appelle toujours Saigon. L'une est la capitale d'une république autoritaire et bureaucratique, l'autre d'un Etat papelard et anachronique.
Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n'ont plus rien à voir avec les deux villes métisses qui, nées de l'union des Blancs et des jaunes, moururent de leur divorce.
C'étaient deux belles métisses infidèles et tendres, cruelles et sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secrètes.
Ceux qui les aimèrent - et ils furent nombreux -contractèrent auprès d'elles un mal dont ils n'arrivent point à se guérir le Mal jaune ; une sorte de nostalgie qui devient poussée de fièvre certains soirs de cafard, certains jours d'abandon.
Je dédie ce livre à tous ceux qui, comme moi, furent atteints de cette maladie pernicieuse et éprouvent encore un certain plaisir à l'entretenir.