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Collection :
Viviane Hamy
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Format :Broché
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Etat :
Occasion - Comme neuf
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Poids :0.21 kg
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Langue :Français
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Catégories :
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En stock :1
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ISBN :9782878586022
Nikolaï a seize ans lorsqu'il s'engage dans l'Armée blanche.
En 1920, il quitte la Russie pour toujours. Des années plus tard, à Paris, les retrouvailles avec Claire, piquante et insaisissable, font resurgir les souvenirs les plus douloureux - la mort terrible du père tant aimé - comme les ravissements ténus de l'enfance ou les longues conversations avec l'oncle Vitali sur le sens de la vie.
"... j'étais censé avoir accompli plusieurs voyages autour du monde, découvert une île inconnue dont j'étais devenu le gouverneur, avoir construit une ligne de chemin de fer qui traversait la mer afin d'amener maman sur l'île, parce qu'elle avait très peur de l'eau et n'en avait même pas honte. Mes voyages imaginaires, j'avais l'habitude de les écouter chaque soir, et leur récit m'était tellement familier que, les rares fois où il s'interrompait - lorsque mon père était absent, par exemple -, le chagrin m'étreignait et j'en aurais pleuré. En revanche, quand il reprenait et que, assis sur les genoux paternels, je pouvais observer le visage de ma mère, j'éprouvais un réel bonheur, accessible uniquement à un enfant, ou à un adulte doué d'une extraordinaire force d'âme."
En 1920, il quitte la Russie pour toujours. Des années plus tard, à Paris, les retrouvailles avec Claire, piquante et insaisissable, font resurgir les souvenirs les plus douloureux - la mort terrible du père tant aimé - comme les ravissements ténus de l'enfance ou les longues conversations avec l'oncle Vitali sur le sens de la vie.
"... j'étais censé avoir accompli plusieurs voyages autour du monde, découvert une île inconnue dont j'étais devenu le gouverneur, avoir construit une ligne de chemin de fer qui traversait la mer afin d'amener maman sur l'île, parce qu'elle avait très peur de l'eau et n'en avait même pas honte. Mes voyages imaginaires, j'avais l'habitude de les écouter chaque soir, et leur récit m'était tellement familier que, les rares fois où il s'interrompait - lorsque mon père était absent, par exemple -, le chagrin m'étreignait et j'en aurais pleuré. En revanche, quand il reprenait et que, assis sur les genoux paternels, je pouvais observer le visage de ma mère, j'éprouvais un réel bonheur, accessible uniquement à un enfant, ou à un adulte doué d'une extraordinaire force d'âme."